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Floraqua
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Mar 9 Aoû 2011 - 1:45
Ca a été demandé à plusieurs reprises, donc je vais tenter une sorte de petit tuto rapide pour le matériel à envisager. Avant tout je veux vos corrections et avis ^^
(Il est tard, j'ai peut être fait quelques erreurs ^^)



Le récifal à un coup plus important que l’eau douce. Le vivant coûte plus cher, mais aussi, et c’est ce qui nous intéresse ici, le matériel. Avoir du matériel de qualité ne garantit pas la réussite d’un projet, mais y participe grandement. Il ne faut donc pas négliger cet aspect.
Dans le cas ou vous voudriez donc faire un aquarium récifal, voici (principalement) les différents postes de matériel à prévoir :

L’éclairage
Le brassage
La filtration
(regroupant filtre, écumeur, pierres vivantes).


L’éclairage :

Il existe beaucoup de système d’éclairage, que ce soit par des tubes T8 (peu recommandé) ou T5, du fluocompact, du HQI ou bien des leds.
De manière générale, excepté pour les leds, il faut compter une puissance de 1W par litre d’eau.

Le T8 n’a pas un rendement très important, il n’est donc pas conseillé en récifal.

Le T5 est utilisable, mais il faut plusieurs tubes pour atteindre une puissance suffisante. Néanmoins si plusieurs tubes sont utilisés, il est alors possible de jouer sur les différentes températures de couleur pour avoir un rendu plus personnalisable.

Le fluocompact est davantage utilisé pour les bacs de petites tailles. Les T5 étant difficilement adaptable, et les HQI souvent trop puissants, c’est une bonne alternative.

Le HQI est un éclairage puissant sous forme de projecteur généralement d’une puissance de 70, 150, 250 ou 400 W. Il convient donc au bac plus important. Cependant, il faudra compléter le spectre de lumière avec des T5 actiniques (bleu) par exemple. L’inconvénient du HQI est qu’il chauffe beaucoup (et consomme beaucoup).

Le système d’éclairage par leds est avantageux dans le sens ou la consommation électrique est faible, ne chauffe pas l’eau, et semble apporter un rendu de qualité (supérieur ?). Néanmoins, des rampes leds coutent relativement chères et ne sont pas forcément abordables. Mais il y en a pour toutes les tailles de bac.


Le brassage :

Il tient une place importante en eau de mer. Contrairement à l’eau douce ou il n’est pas vital, il est ici plus important, tant pour l’oxygénation, le maintien du PH, que pour les animaux abrités au sein de l’aquarium, qui réclame un brassage plus ou moins important (selon les espèces de poissons, coraux…). En mer, il y a toujours du mouvement. Il faut compter un brassage entre 20 et 40 fois le volume du bac par heure, selon les espèces abritées. 30 est un bon compromis.

Par exemple : Pour un bac de 100 litres, il faudra compter un brassage du bac entre 2000 et 4000 L/H, le tout, réparti sur plusieurs pompes, afin d’éviter les zones non brassées.

Il est donc préférable de répartir le brassage sur plusieurs pompes de moyennes puissances, plutôt qu’une seule de forte puissance.


La filtration:

Les filtres externes

En eau de mer les filtres externes connus en eau douce sont peu utilisés. Ils ne remplissent pas en eau de mer la même fonction qu’en eau douce, à savoir, à héberger des bactéries. Ils sont simplement utilisés de manière à piéger les sédiments, source de pollution à long terme.

Généralement les filtres utilisés ne contiendront donc que du perlon, peu couteux et piège à petites particules assez efficaces. Il est à changer au minimum toutes les semaines environ. Par ailleurs, des filtres externes sont assez peu utilisé pour cet usage, et généralement le perlon est placé dans une décante externe, avec le reste du matériel.

Les pierres vivantes :

Elles occupent un rôle important dans l’épuration du milieu et l’apport de biodiversité. Mais elles ont aussi un coût relativement important, entre 9€ et 14€ le kilo (plus ou moins). Elles sont blindées de microfaunes (si elles sont de bonnes qualités) et hébergent des bactéries qui se chargeront d’assainir le milieu, et donc, d’y faire vivre les différentes espèces dans de bonnes conditions. Elles sont donc essentielles au bon fonctionnement d’un aquarium récifal.

Généralement, on compte environ 15 ou 20% du poids en pierre par rapport au volume du bac.
Par exemple : pour un bac de 100 litres, il faudrait compter entre 15 et 20 kg de pierres vivantes.
Cela varie en fonction de la qualité des pierres, de leurs volumes, et de l’esthétique recherché.


L’écumeur :

Il vient en complément des pierres vivantes. Il permet de retirer de l’eau les graisses, matières organiques en décomposition etc… Ce qui contribue donc à épurer le milieu et soutient l’action des pierres vivantes.

Les écumeurs ont eux aussi un coût relativement importants, et il est généralement conseillé de divisé par 2 les données constructeurs, pour ne pas se retrouver avec un écumeur sous dimensionné (tout dépend de la population abrité dans le bac évidemment, et de la qualité de l’écumeur (très variable selon les marques)).


A côté de ces 3 postes, il faudra évidemment prévoir le nécessaire au bon fonctionnement du bac, car cela ne suffit pas.
Par exemple, acheter des tests spécifiques à l’eau de mer : PH, KH, Nitrate, Magnésium, Calcium.
Se poser la question quant au sel à acheter, et la manière d’avoir de l’eau osmosée afin de préparer son eau de mer, etc…
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